Figure bien connue dans le domaine des finances personnelles, Robert Kiyosaki avoue détenir plus de 1 milliard de dollars de dette—une révélation surprenante qu’il ne considère pas comme préoccupante. Dans un Instagram reel franc du collier le 30 novembre, l’auteur de “Père riche, Père pauvre” a exprimé avec nonchalance : “Si je fais faillite, c’est la banque qui prend le coup, pas moi.”
Kiyosaki précise que sa dette substantielle a été utilisée de manière stratégique pour acquérir des actifs, la distinguant des passifs comme les voitures de luxe (Ferrari ou Rolls-Royce) qu’il prétend fièrement avoir entièrement payées.
Lors d’une interview sur le podcast “Disruptors”, Kiyosaki a développé en déclarant : “Je suis endetté d’un milliard de dollars parce que je comprends le pouvoir de la dette comme de l’argent.” Il plaide en faveur d’une stratégie de conversion des gains en espèces en actifs durables comme l’or et l’argent, considérant le dollar américain aussi volatile que du “papier toilette”.
Reconnu pour ses enseignements financiers influents, le livre à succès de Kiyosaki “Père riche, Père pauvre”, initialement auto-édité en 1997, a dépassé les 40 millions d’exemplaires vendus.
Faisant la distinction entre “bonne dette” et “mauvaise dette”, Kiyosaki promeut l’utilisation de la “bonne dette” pour des investissements dans des actifs comme l’immobilier ou les entreprises, la définissant comme des dépenses qui “mettent de l’argent dans votre poche”.
Au contraire, il qualifie la “mauvaise dette” de financement de passifs—des dépenses qui coûtent de l’argent chaque mois, comme les automobiles ou l’électronique.
Dans son livre, Kiyosaki remet en question la croyance traditionnelle selon laquelle un revenu élevé est la seule voie vers la richesse. Au lieu de cela, il plaide en faveur de l’entrepreneuriat, de la prise de risque calculée et du revenu passif provenant des investissements.

Tout en soutenant des points de vue financiers non conventionnels, Kiyosaki s’est également aventuré dans des positions politiques extrêmes, adoptant des récits des médias de droite, allant même jusqu’à demander la destitution du président Joe Biden.
Exprimant son scepticisme à l’égard du dollar américain, le qualifiant de “faux” et de “déchet”, Kiyosaki encourage les investissements dans des actifs alternatifs comme les métaux précieux, le bitcoin ou les bovins Wagyu.
Il a régulièrement mis en garde contre une crise imminente du marché, suggérant que les États-Unis assistent à “la fin d’un empire”, ce qui pourrait compromettre le système financier.
Malgré sa renommée, la société de Kiyosaki, Rich Global LLC, a fait face à la faillite en 2012, suite à un litige. Des critiques sont apparues concernant l’efficacité de ses séminaires dans la transmission des stratégies de construction de richesse promises, avec des appels au boycott après un tweet de 2020 lié à Black Lives Matter.
La société de Kiyosaki a décliné tout commentaire sur le sujet pour le moment.